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Envie d’un bol d’air pur ! Envie de vous évader ! Venez randonner avec la GV de Vizille. |
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Lacs du plateau du Taillefer ____________________________
Date de la sortie : 25 septembre 2008 Accès routier : Vizille (7 h 15) ; Séchilienne ; St Barthélemy de Séchilienne ; la Morte ; à l’entrée de la Morte tourner à gauche en direction du lac du Poursollet ; se garer sur le parking du lac. Départ : Départ du parking du lac de Poursollet (8 h 15) Dénivelé : dénivelé 850 m — 14 Km Itinéraire : Montée : suivre la piste qui descend légèrement sur la gauche après le parking ; traverser 3 torrents, environ 50 m après prendre le sentier sur la droite (peu marqué) qui est un raccourci de la piste ; couper la piste et prendre en face un chemin raide (raccourci) qui traverse le « Pré d’Ornon »), arriver de nouveau sur la piste ; prendre sur la gauche un sentier (nous avons du contourner une souche d’arbre) ; arriver de nouveau sur la piste, à l’embranchement au niveau de la stèle commémorative, prendre la piste légèrement à gauche qui mène au hameau d’alpage. Passer le pont, puis après le hameau monter, après 15 mn de montée prendre à gauche un sentier (balisage vert/jaune peu visible) qui mène au col du Treuil. Du col monter à gauche à la pointe de l’aiguille (2293 m) Retour au col puis descente à vue et à la boussole vers les lacs
Groupe : 18 personnes dont 5 hommes et deux animateurs.
Quelques infos : Autrefois une forêt Le plateau est actuellement un alpage ; autrefois c’était une forêt qui a subi de nombreuses atteintes au cours des siècles : - cultures sur brûlis - coupe rase pour les besoins des hauts fourneaux de la région - incendies pour « brûler les loups » - pacage des troupeaux - abattage pour extraire le tanin de l’écorce
En 1354, dans les bois du pré d’Ornon (en dessous du hameau d’alpage) 5000 arbres gisaient au sol En 1358, 1 millier de pins debout (coté Ornon) entièrement pelés pourrissaient. Refuge du Taillefer Achat du terrain en 1975 ; problème de permis ; puis traçage du sentier d’accès à partir de la Grenonière ; la cuisine actuelle est la première cabane de chantier. Le bois (sapins achetés sur pieds) nécessaire a été transporté par hélico puis à dos d’homme faute d’argent. Le lac Canard et ses tourbières Curieux gisement d’arbres fossiles, témoins de la présence d’une forêt il y a 6000 ans. Les chercheurs ont découvert dans la tourbe un enchevêtrement de troncs entiers parfois longs de plus de 20 m dont le bois est intact sous la protection de l’écorce. La datation par le carbone 14 montre que les plus récents ont 2000 ans, les plus vieux 6000. L’analyse des grains de pollen fossiles enfouis intacts dans les couches successives de débris végétaux au bord du lac donne des indications très précises sur la végétation à des époques différentes. La présence de charbon de bois, en plusieurs sites sur le plateau, indique la présence humaine il y a plusieurs millénaires. Tout le massif est un formidable terrain de recherches. On peut trouver dans les sédiments du lac beaucoup de produits qui sont transportés par les masses d’air : . polluants . sables . pollen . etc... mais on peut aussi avoir d’autres informations : par exemple une équipe de Chambéry (labo de géodynamique des chaînes alpines) étudie les séismes dont les traces sont visibles dans les sédiments.
Divers Paysage de toundra lapone ; pins à crochets ; Végétation : sphaignes ; grassette ; droseras ; linaigrette ; Faune : grenouille : triton
Merci à Carmen pour ce long topo et à Pierre qui m’a transmis le compte rendu et ses photos Diaporama avec les photos de Pierre
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