Mt Pecloz

Envie d’un bol d’air pur ! Envie de vous évader ! Venez randonner avec la GV de Vizille.

Topos des randonnées dans les Bauges 2008-2009

Mont Pécloz (2197 m)

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Date de la sortie : mardi 23 juin 2009

Accès routier : depuis le gîte d’étape de Jarsy, suivre le D60b ; à la bifurcation avec la D60, au pont, prendre à gauche la route en direction de Nant Fourchu par Carlet puis la belle piste forestière de Bellevaux jusqu’au parking de la Chapelle de Bellevaux, parking précédent celui de la balade de la veille.

Départ : parking du couvent (868 m)

Dénivelé : 1350 m ou 1085 m selon le groupe

Carte IGN TOP 25 n° 3432 OT Massif des Bauges

Itinéraire : Du parking vers 8 h 30, suivre les pancartes, ne pas prendre le sentier découverte mais se diriger sur la route goudronnée vers la Chapelle de Notre Dame de Bellevaux (également appelée chapelle de la Sainte Fontaine parce qu’elle a été construite sur l’emplacement d’une source en 1865) ; après 20 mn environ de marche sur une bonne route forestière, découverte de l’oratoire où la chorale de la GV entre et entonne un chant religieux ; la fontaine près de l’oratoire mérite également le coup d’œil. Poursuite de notre marche sur le sentier qui, au premier virage sur la gauche, arrive à 1030 m aux Ruines du village de la chapelle (bâtiment dévasté par l’incendie en 1825). A ce point, une pause "culturelle" permet d’écouter l’histoire du vallon racontée par un ancien habitant (appuyer sur le bouton pour la mise en route de la borne alimentée par un petit panneau photovoltaïque et écouter). A la bifurcation suivante, deux groupes sont formés : le premier rejoindra le Mt Pécloz en empruntant le sentier de gauche par la forêt et par l’arête du Mt Pécloz tandis que le deuxième groupe empruntera le sentier de droite pour aller au chalet des gardes.

Montée du 1er groupe : Sur le sentier du replat d’en bas, à quelques mètres du panneau ‘Village de la Chapelle’ (1050 m), (village de La Chapelle, détruit en 1940 par les soldats allemands qui croyaient avoir affaire à un repère de maquisards), une nouvelle pause "culturelle" devant deux séries de plaquettes sur lesquelles sont présentés quelques animaux (sanglier, chamois, génisse, chevreuil, mouflon) et sont expliquées leurs empreintes. Très bonne initiative et belle réalisation. Continuer ce sentier presque plat pendant 10 mn avant de grimper par de beaux lacets dans la forêt domaniale de Bellevaux pour arriver au replat d’en haut. A la sortie de la forêt, continuer dans les alpages pentus et fleuris ((lys Saint Bruno notamment) jusqu’à 1623 m ; ensuite une partie plus difficile commence, il n’y a plus vraiment de sentier tracé : trace parfois visible qui serpente le long de la crête jusqu’au sommet. Suivre quelques traits jaunes en guise de signalisation et des cairns au milieu des rochers placés entre quelques touffes d’herbe. Mieux vaut avoir le pied montagnard et s’aider de ses mains pour ce court passage délicat qui grimpe tellement vite que l’ascension s’apparente parfois plus à de l’escalade qu’à de la randonnée (n’exagérons rien, la difficulté est bien là mais pas insurmontable !!!). Les pierres sont parfois de piètres appuis : elles se dérobent sous les pieds et glissent le long de la paroi. Attention, attention, glissade interdite et attention aux pierres qui risquent de blesser les randonneurs suivants. Par temps humide, peut être vaudra-t-il mieux abandonner la grimpette sur l’arête. Montée un peu difficile pour certains qui se sentent un peu mal à l’aise sur cette portion du parcours bien qu’il n’y ait pas de passages aériens sur l’arête sommitale assez large du Mont Pécloz ; le brouillard monte de chaque côté de l’arête nous devançant pendant notre progression vers le sommet ; à notre arrivée au Mont Pécloz (2197 m) vers 13 h, vue presque complètement bouchée par le brouillard sur chacun des deux versants mais quelques éclaircies nous ont permis de pique niquer près du panneau ‘Armène, Pécloz’ et d’observer des hardes de chamois sur les pentes qui nous entourent. Après un repas rapidement avalé, le café de Jean-Louis et la tisane de Michel requinquent le moral des troupes un peu fatiguées ; reprise de notre marche vers la croix du Mont Pécloz avant d’amorcer la descente.

Descente du 1er groupe : Descente prudente à travers les rochers en empruntant le sentier qui s’engouffre dans l’arête par une petite cheminée où les animateurs aident chacun des randonneurs à descendre très lentement et arrivée au col (2010 m). Quelques randonneurs du groupe 2 se trouvaient déjà dans cette cheminée ; aussitôt ils rebroussent chemin. Au col, continuer l’arête de l’Arpette par sa longe arête herbeuse bien visible un peu raide pour enchaîner vers le Mont d’Armenaz (2158 m) que nous n’atteindrons pas. Jolie variante pour admirer les impressionnantes « rails » du Pécloz ; au col, remarquer ces longues pentes striées et grisâtres façonnées par les avalanches et les eaux de ruissellement : un cheminement naturel avec une longue suite d'arêtes tracées du sommet depuis la pointe de Chamosseran (1955 m) et le Mont d'Armenaz (2158 m) jusqu’aux névés à quelque centaine de mètres plus bas. Revenir sur ses pas jusqu’au col pour une longue descente raide sur un bon sentier, passer près du chalet des Gardes (1650 m) puis marcher à travers les alpages où nous prenons le temps d'observer les nombreux chamois qui broutent tranquillement sans vraiment prêter attention à nous. Traverser ensuite une zone dénudée qui reçoit les avalanches où un impressionnant névé est encore présent fin juin. Suivre le sentier qui semble ne plus en finir dans le fond des Prés puis retrouver le village de la chapelle avant de rejoindre la route goudronnée du Pré du Couvent.

2ème groupe : Du parking du Couvent (868 m), direction la chapelle de Notre Dame de Bellevaux, rapidement atteinte par une bonne route forestière, passer aux ruines du village de La Chapelle ; prendre le chemin à droite et atteindre rapidement le Fond des Prés (1110 m). Le chemin devient sentier et longe le torrent où une grosse avalanche a laissé ses traces. Ce sentier raide débouche à 1348 m sur un virage à gauche et se poursuit d'abord en forêt puis à découvert ; observer les chamois qui broutent les alpages. Parvenir, sous le chalet des Gardes, à la bifurcation entre le sentier qui conduit au col d'Arménaz et celui qui rejoint les chalets. A nouveau, observer les nombreux chamois sur les pentes environnantes. Emprunter alors le sentier pentu en direction du col (2010 m) qui sépare les Monts Pécloz et d'Arménaz (panorama superbe sur les ‘rails’). Trois ou quatre randonneurs seulement poursuivent leur marche jusqu’à la cheminée pensant atteindre le sommet du Mont Pécloz. En fait, comme le 1er groupe arrive en haut de la cheminée, ces trois ou quatre téméraires aventuriers du 2ème groupe, sécurisés par Monique, puis Michel et Jean-Paul, redescendent prudemment ce passage délicat et regagnent le col. Quelques autres randonneurs de ce groupe prennent le chemin du Mont d’Arménaz.

Depuis le col, la descente des deux groupes s’effectue en commun.

Commentaire : c'est une balade magnifique et sportive qui demande de l’attention surtout à la descente, à la portée de tout randonneur aguerri au pied sûr et à n’entreprendre que par beau temps sec. Quelques passages exposés à la fin de la montée sur la pente escarpée de l’arête rocheuse un peu aérienne sont à réserver à des randonneurs plutôt ‘montagnards’ ; le lent cheminement sur la dernière partie plus difficile du Mont Pécloz risque de mettre mal à l’aise les personnes craignant le vertige.

Le Mont Pécloz est l’un des plus beaux et des plus impressionnants sommets des Bauges. Malheureusement à cause du brouillard qui a suivi notre ascension, nous n’avons pas pu voir le panorama sur l’ensemble des Alpes. C’est aussi un territoire où les chamois sont nombreux : il y en a de partout !

Cette randonnée est intéressante pour la magnifique vue plongeante sur les ‘rails’ du Mt Pécloz. Ses pentes creusées dans la roche par l’érosion, sorte de toboggans naturels, descendent du Mont Pécloz et du Mont d’Armenaz jusqu’aux névés quelque centaine de mètres plus bas. Ce versant de montagne est bien évidemment impraticable par les randonneurs.

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