Le vallon de Valsenestre
Date de sortie : 17 juin 2021
Accès routier : Départ de Vizille à 7 h 30. Prendre la N85 en direction de La Mure. Au rond point « Intermarché », prendre à gauche direction Valbonnais PL. Traverser la zone industrielle et suivre la D114d puis la D114. A la sortie de La Mure, prendre la D26 direction Valbonnais que l’on traverse pour arriver à Entraigues. Au centre, prendre à droite la D117 jusqu'au hameau de La Chapelle en Valjouffrey ; on ne franchit pas le pont de l’entrée du village et l’on prend la D117a qui serpente dans l’étroite vallée du Béranger. Nous nous garons sur le parking à l’entrée du hameau de Valsenestre. Il est 8 h 30.
Départ : Valsenestre (1292 m)
Point culminant : Haut du vallon (2301 m)
Dénivelé cumulé : 1000 m et 9,6 Km de distance, 6 h 30 de temps de marche + pauses diverses
Difficulté : aucune
Carte IGN 25 3336 ET
Groupe : 10 participants dont 2 accompagnateurs, Daniel V. et André, et 2 serre-files, Danièle C. et Bernard Ha.
Compte rendu rédigé par Daniel V. :
C’est à 8 h 45 que, chaussures aux pieds et sac sur le dos, nous démarrons. Nous traversons le hameau. Valsenestre superbement restauré est composé désormais de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.
A la sortie du hameau nous prenons plein nord le sentier qui s’élance dans l’étroit vallon creusé par le tumultueux torrent du Rif. Dés le départ la montée est rude. Quelques passages nous obligent à lever un peu la jambe. Après 30 minutes nous avons gravi 200 m de dénivelé en ayant parcouru 700 m. Nous entrons dans le Vallon du Clos. Des falaises qui l’entourent, jaillissent de nombreuses cascades. Nous franchissons le torrent sur des planches installées au printemps par les agents du parc. La prairie rase est parsemée de fleurs : Lys de Saint Bruno, Pensée des Alpes, Gentianes printanières, Centaurées et bien d’autres encore qu’Henriette nomme même de leurs noms latins. Au fond du vallon nous traversons le ruisseau de Pisse Rousse. Puis de nouveau le sentier s’élève pour franchir la barre rocheuse qui ferme le vallon. Nous devons franchir le flot bouillonnant du ruisseau du Vallon. Quelques pieds vont être mouillés. Le sentier escarpé passe à proximité des cascades ; à gauche celle du ruisseau du Vallon et à droite du ruisseau des Pichoud. Après avoir franchi la barre rocheuse le sentier arrive dans le Vallon de Valsenestre. Encore un petit effort et nous arrivons à la cabane du Vallon (1978 m). Il est 10 h 50. Nous grignotons un peu car il nous reste encore 350 m de dénivelé pour atteindre le but de cette randonnée. Jai toujours voulu savoir « comment c’était dans le haut du Vallon » et sur les vues aériennes vers 2300 m, on distinguait des murets en pierres. Je n’en avais jamais entendu parler et je voulais en avoir le cœur net. Nous voilà partis droit dans le pentu, à vue. La pente est très raide. Maurice caracole en tête et rapidement d’accompagnateur je me retrouve serre-file. Heureusement le groupe arrive sur un replat et s’arrête. Nous sommes à 2300 m. Il est midi. Nous avons dépassé les ruines. Je les aperçois 10 m plus bas sur la droite. Ces anciens murets de pierres appelés de jas servaient depuis des temps immémoriaux aux bergers à rassembler leur bêtes. De nombreux rochers s’offrent à nous pour nous asseoir et casser la croûte. Comme toujours le repas se termine par les cafés, les friandises et chocolats et les liqueurs des frères Haettel. Pour redescendre à la cabane nous passons plus à l’ouest. C’est toujours hors sentier et très pentu. A la cabane nous reposons un peu nos cuisses. De là nous retrouvons le chemin du retour. Plus nous descendons plus la chaleur se fait sentir. Nous profitons de la traversée des ruisseaux pour mouiller nos couvre-chefs. Le vallon des Clos est vite traversé. C’est presque en courant que nous descendons les derniers lacets. Nous arrivons au gite de Valsenestre pour partager le verre de l’amitié offert par Dédé. Nous buvons au plaisir « d’en baver ensemble ».
Merci aux 10 randonneurs qui m’ont accompagné et à Dédé qui a été mon serrefile.
Merci à Daniel V. pour son compte rendu, la trace GPS du circuit et ses photos
Trace GPS du circuit enregistrée par Daniel V. et reportée sur une carte openrunner et le profil altimétrique du parcours :