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Mercredi 21 août : Saint-Véran - Le Col d’Agnel par le Col de Chamoussière D+ 1100 m D- 438 m, 14,4 km.

 

Après un copieux petit déjeuner nous quittons notre gite. Il est 8 h 15. Nous commençons par monter à travers les ruelles du pittoresque village de Saint-Véran. Les balcons de bois fleuris de géranium sont magnifiques. Nous ne descendrons pas le long de l’Aigue Blanche pour emprunter le sentier officiel, ce qui nous obligerait à remonter. L’étape s’annonce coriace : préservons nos forces au début. Le revers de la médaille c’est que cette piste est empruntée par un bus qui fait la navette depuis Saint- Véran. Alors bonjour la poussière ! Heureusement cet itinéraire nous permet de passer devant les anciennes mines de cuivre qui ont été exploitées depuis très longtemps, peut-être plusieurs siècles avant notre ère. Les romains les connaissaient. Modernisées au début du vingtième siècle, elles ont fonctionné jusqu’en 1961. Elles pourraient être à l’origine du village de Saint-Véran. Nous passons aussi devant d’anciennes carrières de marbre vert. Elles ont été exploitées pendant une dizaine d’années vers 1900. A partir de là nous retrouvons le tracé du GR58. Si nous avions continué tout droit nous serions à La Chapelle de Clausis où tous les 16 juillet un pèlerinage est organisé depuis Saint-Véran. A notre gauche sur les hauteurs du Pic de Château Renard se trouve l’Observatoire du même nom. C’est l’observatoire le plus haut de France, (2931 m). Le sentier s’élève en larges lacets dans l’immense vallon pour arriver au col de Chamoussière (2884 m) c’est le col le plus haut du GR58. Nous allons manger avant de gravir le Pic de Caramantran (3025 m). Après nous être reposés nous attaquons la descente. Assez raide elle est « casse-pattes » avec tous ces cailloux. Nous pouvons apercevoir en bas la route empruntée par de nombreux véhicules et qui conduit au col d’Agnel. Après 1 h 30 de descente nous arrivons au Refuge Agnel (2580 m). C’est un grand refuge en bordure de route. La terrasse est bondée de monde. Nous patientons un peu pour avoir nos couchages. Nous trouvons une table pour le rituel de la bière. Après la douche vient l’heure du repas. La salle est grande. Il y a ceux qui, aveuglés par le soleil, veulent que l’on ferme les volets et les autres qui veulent y voir pour manger. La salle se vide d’un seul coup, tout le monde veut voir le coucher du soleil. A voir les mines quand ils reviennent, ça n’a pas dû être si féérique que cela et leur potage a refroidi. Comme d’habitude sur le GR 58 le repas est bon et les couchages confortables.

Photos de Marc sous forme de diaporama

Trace GPS enregistrée par Pascale et reportée sur openrunner sous le n° 20011543