Envie d’un bol d’air pur ! Envie de vous évader ! Venez randonner avec la GV de Vizille.

Matheysine 2018

Rando raquettes dans le brouillard au Sénépy

 _____________

 

 

Date de la sortie : le 8 février 2018

Départ : Les Signaraux (1276 m)

Point culminant de la rando : Col du Sénépy (1526 m)

Dénivelé : 500 m

Distance : 10,3 Km

Temps de marche : 5 h — Pause repas 45 min

Carte IGN 3336 OT La Mure Valbonnais

 

Départ 8 h 30 de Vizille– Direction Laffrey-Pierre Châtel ; au 2ème rond point, prendre à droite puis à gauche direction les Signaraux. Se garer sur le parking sous le foyer de fond. (1278 m)

Il est 9 h 15 lorsque raquettes aux pieds nous attaquons la rando. Nous commençons par emprunter, en sens inverse, la piste balisée du circuit raquettes. Un épais brouillard givrant recouvre le paysage. Les arbres plient sous le poids du givre. La pente est douce, de nombreux randonneurs ont emprunté cette piste. Notre progression est rythmée par le bruit des raquettes sur la neige dure. Au panneau Clarafin (1330m) nous sortons de la forêt, le brouillard s’épaissit. Après avoir fait 2300 m, à la cote 1438 m, nous partons à gauche, droit dans la pente. La couche de neige ralentit la progression. Malgré les cales, ça tire dans les mollets. Il me semble entendre des protestations. Pour atténuer le martyre, je fais quelques boucles mais progresser en dévers ça n’est pas facile non plus. Enfin nous arrivons au sommet du Serre de l’horizon (1617 m). On n’ y voit rien ; nous sommes dans du coton. Une atmosphère d’inquiétude semble gagner mes compagnons. A l’aveugle je me dirige en suivant ma trace GPS qu’heureusement  j’avais relevé 4 jours plus tôt. La pente est raide. Le vent des jours précédents a soufflé la neige. Nous arrivons au col du Sénépy. Il faut enlever le givre qui recouvre les panneaux pour voir l’altitude (1526 m). Un petit « brisé » glacial souffle sur le col. La moustache de Michel commence à givrer. Il est 11 h 30 nous décidons de renoncer au Sénepy. Un des panneaux indique Bergerie des Meyres 900 m. Pourquoi ne pas y aller pour déjeuner après avoir fait 200 m nous renonçons c’est trop risqué dans un tel brouillard. Nous reprenons la trace mais la troupe commence à avoir faim. Un pin bien givré nous accueille pour le casse croûte. Nous commençons par le cake de Colette et nous terminons par les habituelles friandises et les « tisanes » pour nous donner du courage pour repartir. Toujours à l’aveugle, je suis mon tracé GPS. Je ne sais vraiment plus où je suis, ça monte alors que ça devrait descendre. Nous passons au sommet de Chame rousse (1576 m). Nous arrivons sur le plateau. Nous traversons plusieurs fois des pistes de ski de fond. Le terrain remonte. Je perds un moment ma trace. Je la retrouve, nous avons dû marcher un peu en zigzag. Sur un sommet, un poteau surmonté d’une girouette indique « pierre plantée (1559 m) ». De là nous trouvons les piquets rouges du parcours balisé : il n’a plus qu’à les suivre. Mes compagnons retrouvent le moral. Nous descendons à travers la forêt .Encore 15 minutes et nous arrivons aux voitures.

Merci aux 10 courageux qui ont bravé le froid et m’ont quand même fait confiance pour me suivre dans cette randonnée « givrée ».

Merci à Daniel V. pour le topo et la trace GPS du parcours

 

Groupe : 11 randonneurs (6 hommes et 5 femmes) dont 2 accompagnateurs : Daniel V. et Michel 

 

 

Diaporama avec les photos d’Edith

 

 

Trace GPS enregistrée par Daniel V. et reproduite sur une carte openrunner et le profil altimétrique du parcours