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Topos des randonnées dans le Valbonnais et la Matheysine 2012-2013

Le vallon des Mottes

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Date de sortie : 4 avril 2013

 

Accès routier : Départ en voiture à 8 h 30 de Vizille en direction de Champ sur Drac, Vif puis St Georges de Commiers et Monteynard la Ville. A la sortie de Monteynard la ville, prendre la direction des corniches du Drac jusqu’à ‘le Vivier’ et se garer sur le parking le long de la petite route à la sortie de ‘Le Vivier’.

 

Départ du parking du Vivier à 9 h 45 – altitude 631 m

 

Point culminant : Les Pins à 1180 m

 

Dénivelé : 745 m — 17 Km

 

Durée de la sortie : 4 h 40 + 1 h 30 de pauses

 

Météo : temps nuageux au départ de la balade (des prévisions météo peu optimistes pour la journée avec l’annonce de la pluie dans l’après midi ont fait abandonner la randonnée en raquettes prévue dans l’Oisans), puis vers 13 h le soleil fait son apparition avant de repartir vers 15 h. Pas de pluie, pas de vent et une température agréable.

 

Itinéraire :

Montée : du parking du Vivier, emprunter la route de Garipel en direction N.E. ; 600 m après, au panneau Garipel (682 m), bifurquer à droite et suivre un sentier, balisé en jaune, qui monte pendant 1 Km jusqu’au panneau ‘Viaduc de l’Oula’ (720 m) et débouche sur la route D116, la route de Loula ; l’emprunter jusqu’aux Béthoux ; prendre alors à droite la route qui monte à travers le village et passe devant la plaque commémorative, apposée à un mur d’une maison, en l’honneur d’Albert Reynier (commandant Vauban, préfet de la Libération décédé en 1949). Cette petite route rejoint la D5C de la Teyrie qui traverse La Faurie et rejoint un peu plus loin la D116 qui est empruntée sur quelques centaines de mètres. Au virage suivant en épingle à cheveux, se trouve le panneau ‘Combefole’, ne pas aller sur le sentier qui continue cette route mais poursuivre la montée sur la D116 et prendre à gauche au deuxième panneau ‘Combefole’ la rue de la Combe, piste légèrement montante et encore recouverte de feuilles mortes qui passe au milieu d’arbustes qui n’ont pas encore perdu toutes leurs feuilles d’automne ; l’emprunter en passant par ‘La Grange’ (820 m), Pierre et Bris (850m), Louvet et Touch (879 m) jusqu’au croisement avec la route du Chatelard, la D529 ; traverser cette route et poursuivre le chemin qui fait un long lacet pour arriver à La Mayrie (935 m) ; continuer jusqu’au Molaret (899 m) sur l’ancienne route de la mine, en découvrant le long de la piste forestière des panneaux informatifs sur le travail à la mine et en passant à proximité de la maison du gardien de la mine ; continuer jusqu’à Notre Dame de Vaulx (995 m) en empruntant un sentier qui longe l’avenue de la gare ; prendre à gauche dans le village près du beau lavoir et rejoindre la montée du Misi (990 m), la continuer en passant près de la ‘pierre qui tourne’ (dixit Monique ; cette pierre plate est en fait un bloc qui s’est détaché du mur d’en face) et suivre un sentier qui part légèrement sur la gauche jusqu’aux Essarts (976 m), (aperçu de la Pierre Percée sur ce tronçon de chemin entre les deux panneaux Essarts et Malemort), puis passe à la Cote Malemort (976 m) avant de rejoindre la route de Majeuil, la D113B ; emprunter cette route jusqu’à Majeuil (960 m) (magnifique vue sur le Mont Aiguille légèrement embrumé). Dans ce hameau, abandonner la route pour suivre un sentier qui longe par la droite l’ancienne colonie de vacances de St Martin d’Hères et se diriger en direction de La Peyrouse ; monter par un sentier forestier bien balisé en jaune en passant par Charousset (970 m) ; arrêt à 13 h vers 1130 m, peu avant le point culminant de notre boucle ‘Les Pins’ (1180 m), pour la pause pique nique dans une prairie offrant une belle vue sur le Mont Aiguille.

Retour : terminer la montée en direction de La Peyrouse jusqu’au panneau ‘Les Pins’ pour tenter de trouver sur la gauche un raccourci qui ramène directement à Monteynard la Ville (en fait cette bifurcation se trouvait un peu plus haut vers 1205 m) ; en conséquence, retour pendant quelques mètres sur le sentier de montée jusqu’au point 1161 m avant de prendre sur la droite un sentier qui descend fortement à travers les bois de Pierre Eysière jusqu’à Monteynard la Ville (855 m). Suivre ensuite le chemin du Rambaud qui se poursuit par la rue de la Ville ; continuer le chemin de la combe avant de prendre à gauche un sentier qui fait un grand virage par Les Neys, la côte du Crozet (790 m à 2,4 Km du Vivier), la Motte Les Bains et revenir au Vivier, point de départ de la randonnée vers 15 h 30.

 

Commentaires : belle randonnée en début de printemps ; les chemins dans la partie basse de la randonnée sont encore un peu boueux en raison des nombreuses pluies récentes ; plus haut les sentiers sont secs. Temps favorable, malheureusement beaucoup moins beau que la veille. Boucle bien balisée en jaune. Belle vue panoramique sur les massifs enneigés, encore très pris ce jour là dans la brume pour prendre de belles photos : le Tabor, le Piquet de Nantes, Côte Belle, le Gargas, le Pierroux, …, le massif du Valbonnais, les Signaraux, la montagne du Chauvet, le Vercors avec le Mont Aiguille, les Deux Sœurs, le Triève, … et le barrage de Monteynard Avignonet, …. et également le plateau matheysin avec les villages de la Motte d’Aveillans, La Motte Saint Martin, Monteynard, ....

Découverte de l’ancienne route de la mine jonchée de feuilles mortes et bordée de scilles, petites fleurs bleues à deux feuilles. Les panneaux informatifs plantés le long de l’ancienne route de la mine renseignent sur le travail à la mine. Un premier panneau avec des illustrations complètement effacées nous indique qu’’au 19ème siècle, les hommes travaillaient au piquage, les femmes au grillage et même les enfants dès l’âge de 10 ans poussaient les berlines. Les mineurs venaient des villages proches et de la région de Laffrey. Certains n’hésitaient pas à marcher 10 km par tous les temps pour compléter avec ce salaire leur faible revenu de paysan. Ils étaient paysans-mineurs.

Vêtus d’un veston de toile bleue, chaussés de brodequins à clous, le cabas sur l’épaule et la lampe à la main, ils travaillaient plein d’ardeur. Six jours sur sept, pendant plus de 10  heures, ils piquaient le charbon, payés à la berline pleine. Le statut de mineur s’améliora progressivement par de nombreuses revendications et grèves, quelquefois brisées par l’appel de main d’œuvre étrangère (italiens, polonais, portugais, turcs,…)’.

Le deuxième panneau illustre la façon d’exploiter le charbon : « Au 14ème siècle, chaque habitant grattait sa terre en s’aidant d’une pioche et d’un panier puis d’une brouette. A partir de 1700, les premières galeries de mine apparaissent. Dans les années 1890, les mineurs abandonnent le pic et la pelle pour utiliser le marteau piqueur. Au 17ème siècle, les paniers de charbon sont tirés par les mineurs avec la bricole, une courroie de cuir munie d’un crochet. Les premiers chevaux entrent dans les galeries vers 1850 pour tirer les wagonnets que poussaient les hommes. La lampe à huile est employée au 18ème siècle pour éclairer les galeries, puis l’éclairage évolue avec la lampe à pétrole et plus tard la lampe à carbure mise au point à la fin du 19ème siècle. En 1902, l’électricité éclaire la mine de La Mure tandis que celle de Notre Dame de Vaulx le sera plus tard ».

Le troisième panneau nous parle de la fermeture de la mine. « Au début du 20ème siècle, la situation économique du village était plutôt bonne pour l’époque. 582 étaient mineurs, 10 charretiers, 64 gantiers, 92 agriculteurs et 54 artisans et commerçants.

La Mathéysine dut sa prospérité à la double activité des hommes : l’agriculture et la mine. En 1850, le paysan devient paysan-mineur (sa principale activité est l’élevage et la polyculture). Progressivement, son revenu est tiré de la mine, il devient mineur-paysan vers 1920.

En 1875, 75000 tonnes sont extraites de la mine sur La Motte d’Aveillans et Notre Dame de Vaulx dont 30000 tonnes pour l’industrie (chaux et ciment). En 1885, les quantités deviennent trop importantes pour l’état des routes. La mine de Notre Dame de Vaulx ferme ses portes en 1929 mais rouvre entre 1941 et 1949 ».

Pour plus d’informations sur la mine, visiter le musée souterrain, la Mine Image qui permet de découvrir l’univers de la mine et des ‘gueules noires’.

Comme d’habitude, le pique nique au soleil et face au Mont Aiguille a été très convivial avec le cake aux légumes de Colette, les gâteaux de Nicole, les chocolats de … et le génépi de Monique.

 

Groupe : 30 personnes avec trois animateurs (Monique, Michel et Daniel).

 

Voir le tracé du parcours et le profil altimétrique

 

Diaporamas 1 et 2 de Joseph, Photos de Nicole

 

Quelques photos (cliquer pour agrandissement et légendes)