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Topos des randonnées Vercors en 2018-2019

La Tour Sans Venin par le coup de sabre

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Date de sortie : 14 février 2019

Dénivelé cumulé : 500 m – 10,7 km — environ 5 h de marche

Accès routier : Départ de 9 h de Vizille, rejoindre Fontaine en allant prendre l’autoroute de Lyon jusqu’à la sortie du synchrotron ; au rond point, ne pas aller sur l’avenue des Martyrs mais continuer à gauche pour longer l’Isère et prendre la bretelle qui enjambe le Drac pour poursuivre sur la rue d’Argentière ; bifurquer ensuite à gauche pour revenir sur l’avenue de Romans et prendre à droite la rue de l’Abbaye.  Se garer le long de cette rue étroite.

Départ : La Poya (210 m)

Point culminant : La Tour Sans Venin (666 m)

Carte IGN 3235 OT Autrans - Gorge de la Bourne

 

Itinéraire :

Départ dans la rue de l'Abbaye. 400 m plus loin, au croisement avec la rue de l’Abbé Vincent à gauche et la rue de la République à droite, prendre la montée en face ; un panneau signale la Tour Sans Venin à 4,10 km et le Coup de Sabre à 0,5 Km. Poursuivre en direction SO dans cette ruelle pentue de la Poya. Franchir la barrière de sécurité au bout de l’impasse, suivre alors un chemin, le PR, qui monte fortement en forêt pendant quelques dizaines de mètres avant de devenir moins pentu et plus large. Passer par le coup du Sabre (310 m), ‘roches coupées au sabre’, curiosité géologique qui est une énorme brèche dans la falaise ; poursuivre sur ce chemin raide et au croisement suivant, bifurquer à droite en direction de la ferme Froussard (notée à 1,5 Km sur le panneau) par la combe Ailloud dans les bois des Vouillands (460 m). Arrivée à la ferme Froussard en ruines (440 m), continuer en passant près d’une ancienne ferme en ruines, la ferme des Visons ; suivre encore la piste en direction de La Tour Sans Venin en passant par la Croisée (540 m) ; emprunter le chemin du sabot au-dessus de la Grotte des Sarrazins non visible sur notre circuit ; franchir une nouvelle barrière forestière et suivre les indications pour la Tour Sans Venin. Monter jusqu’au pied de l’antenne de la tour Sans Venin en longeant une chapelle romane du XIIIème siècle et un cimetière. Arrivée sur un vaste belvédère à proximité de l’antenne. Pique nique sur le mur au pied de la table d’orientation. Profiter du magnifique panorama sur Belledonne et Chartreuse, les vallées du Drac et de l’agglomération grenobloise, aperçu du Mont Blanc.

Après le casse croûte, revenir sur ses pas jusqu’à la route D106, route entre Seyssins et Saint Nizier ; descendre environ 500 mètres en bordure de cette route et prendre sur la gauche le GR 9 qui descend fortement en direction du désert de JeanJacques Rousseau ; traverser complètement ce parc d’une porte à l’autre. Continuer ensuite le chemin forestier, le chemin du Génie, dans les bois Roland pour pénétrer dans le pré Faure puis passer à proximité de la ferme Raymond ; rejoindre plus loin l’itinéraire de montée au-dessus du Coup de Sabre. Retour au parking par l’itinéraire de la montée. Arrivée vers 14 h 30 aux voitures.

 

Commentaires : Journée idéale de février pour randonner : soleil et température douce 14-15 °C dans l’après midi (2 °C le matin). Boucle avec une montée soutenue au départ et quelques passages gras plus haut, puis des sentiers forestiers plus larges et peu pentus. Cette randonnée fait découvrir des paysages variés et étonnants comme la gorge étroite du Coup du Sabre, site d’escalade proche de Grenoble, les bois des Vouillants et quelques curiosités locales comme la Tour Sans Venin, le désert (ou canyon ou passage étroit entre deux falaises) de JeanJacques Rousseau,...

Petit groupe très sympathique.

Avant la pause pique nique, Daniel a raconté la légende qui entoure la Tour sans Venin : pan de muraille qui serait un vestige du donjon de l’ancien château fort de Pariset. Lire le commentaire Wikipédia : « Répertoriée comme l’une des 7 merveilles du Dauphiné, la Tour Sans Venin domine la ville au pied du hameau de Pariset. Cette forteresse militaire déjà présente au XIème siècle aurait également été habitée par le Chevalier Guillaume ou par le preux Rolland, le neveu de Charlemagne, venu faire le siège à Grenoble. En 1339, la forteresse appartenait à François de Parizet. Au pied de l’ancienne tour, le promeneur pourra découvrir une petite chapelle romane datant du 13ème siècle aux toitures couvertes de tuiles. Sa cloche en bronze de 1654 a été classée par les Beaux Arts. La légende d’Isis dit qu’en 1656, près de la chapelle, est déterrée une pierre portant une inscription romaine. "Isidi matri Sex Claudius Valerianus Aram cum orna mentis Ut voverat". Traduction "A Isis mère, Sextius Claudius Valeri anus a dédié cet autel avec ses ornements comme il en avait fait vœu". Isis, déesse de la nature et de la santé, avait le pouvoir de divinité guérisseuse et préservatrice des maux. A ce titre, elle pouvait immuniser les fidèles contre les morsures de serpents venimeux, d’où Tour sans Venin »

Le désert de JeanJacques Rousseau commence par le franchissement de deux lourdes portes en bois qui s’ouvrent sur  une gorge étroite entre deux hautes falaises de calcaire. Ce lieu a été fréquenté par Jean-Jacques Rousseau en 1768. En effet, en 1768, Jean-Jacques Rousseau, décrié par les uns, peu ou mal compris des autres, dégoûté au surplus, lui-même, d’une célébrité qui lui devenait fastidieuse, avait conçu le projet de quitter Genève, pour vivre au calme, sous le pseudonyme de Rénou. Il arriva, le dimanche 10 juillet à Grenoble, où il logea d’abord chez Antoine Vachat, fondeur, en une maison de la rue VieuxJésuites, et après, chez son ami Gaspart Bovier, jeune avocat, avec qui il était en relation amicale et qui avait contribué à le déterminer dans le choix de Grenoble ; mais son caractère inquiet et sa manière de vivre devaient bientôt le dégoûter de sa nouvelle résidence. En effet, son séjour ne dura guère plus d’un mois à Grenoble ; il en est parti précipitamment, et sans en faire part à personne dès le 13 août, pour se rendre à Bourgoin. Durant cette courte période, Rousseau fit des excursions en montagne et des courses botaniques ; il fut reçu partout avec les honneurs chez des amis de son hôte : il visita Beauregard, il y séjourna. Il se plaisait surtout à herboriser. Jean-Jacques Rousseau appréciait particulièrement les promenades au pied des falaises calcaires des Vouillants. D’où le nom que ce site porte aujourd’hui : le désert de Jean-Jacques.

 

Groupe : 12 randonneurs dont 1 accompagnateur, Daniel V., et 1 serre-file, Noëlle.

 

 

Trace GPS du circuit et reportée sur une carte openrunner et le profil altimétrique du circuit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Quelques photos (cliquer pour légende et agrandissement)

Photo de Noëlle

Photo de Noëlle