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Topos des randonnées Vercors en 2020 |
Le Gouffre Berger
Date de la rando : 30 juillet 2020 Départ de Vizille : 8 h Accès : du parking de la Locomotive, se diriger vers Jarrie, puis suivre l’A48, sortir vers Fontaine ; continuer en direction de Sassenage ; monter vers Engins, puis Autrans. Se garer sur le parking le long de la route, la D218, aux Ronins, route qui continue en direction du tunnel du Mortier. Départ de la rando : Les Ronins (1250 m) Point culminant : La Molière (1632 m) Dénivelé : 700 m Distance : 13,5 Km Temps de marche : 4 h 30 de marche et 4 h de pauses diverses Carte IGN 3235 OT Autrans Gorges de la Bourne PNR du Vercors Groupe : 18 randonneurs dont 2 accompagnateurs, André et Jackie. Itinéraire : Du parking voisin des Prudhommes sur la D218, prendre la petite route blanche, légèrement montante plein Est, qui arrive au bas du sentier de Plénouze (panneau ‘Les Ronins’ 1127 m). Suivre alors la piste forestière très raide qui traverse la combe d’Huisse. Au point 1488, prendre à droite un sentier pentu qui monte dans une combe et débouche à 1548 m sur la route forestière des Feneys à Font Chaude. Continuer ce sentier agréable qui sort de la forêt en direction des prairies de Plénouze. Ne pas rejoindre Plénouze ; au point 1622, prendre un sentier peu visible, noté en tiret sur la carte IGN, qui traverse une zone d’herbes hautes et de vieux arbres magnifiques dont un joli squelette d’arbre mort couché dans la prairie d’une jolie clairière qui sera notre coin pique-nique. Après une bonne pause déjeuner, reprise de la descente sur un sentier bien tracé serpentant au milieu d’une végétation sauvage pour atteindre le point 1518 ; prendre ensuite à droite le GR9 et se diriger vers l’Est en direction des Lapiaz. Au carrefour suivant, bifurquer à gauche et suivre un sentier plein Nord à travers les lapiaz caractéristiques du Vercors jusqu’à 1493 m puis poursuivre la descente aventureuse sur le sentier zigzagant entre une végétation abondante d’épilobes, de grandes astrances, de mélampyres, .. avec de nombreuses marches plus ou moins hautes pour accéder à la large combe du gouffre Berger vers 1472 m au Km 5,2. (Ce sentier, noté par de longs tirets sur la carte IGN, n’est habituellement pas balisé ; toutefois, les spéléologues l’ont signalé en accrochant des bandes plastiques aux arbres et en construisant des cairns aux intersections de sentiers). Observer depuis ce sentier la falaise qui borde le plateau de Sornin. Après une explication claire donnée par Dédé sur la découverte du gouffre par Jo Berger et ses amis à partir de données scientifiques (analyse des sédiments dans les eaux apportant des précisions sur la nature du calcaire : calcaire urgonien du gouffre et calcaire sénonien des cuves de Sassenage), reprendre la randonnée en parcourant le chemin inverse jusqu’au carrefour avec le GR9. Continuer alors à gauche en direction de la Molière par le sentier qui passe près d’un profond scialet (énorme dépression de surface, sans doute explorée et répertoriée par les spéléologues). Monter ensuite à travers les Clapiers ; au cours de cette montée tranquille vers le sentier des Génisses, au Km 8,1 vers 1600 m, descendre par une pente très raide le sentier conduisant au Puits aux Ecritures. (Dans une clairière, à gauche du sentier, se trouve un gros trou sous une faille rocheuse. Cette doline est close avec un fond et faisait office de glacière depuis le néolithique ; des hommes ont gravé sur les parois des signes : rites chamaniques, puissance magique des signes, chasseurs cueilleurs, bergers, nul ne sait. Observer notamment la « croix pointée » comme sur certaines pierres à cupules, des personnages. Dommage ! des visiteurs indélicats ont aussi gravé des graffitis, des initiales ou des dates sur certains pictogrammes ou inscriptions anciennes). Retrouver un peu plus haut le sentier des Génisses (1630 m) qui rejoint le plateau de la Molière (1632 m) où paissent un gros troupeau de vaches Montbéliarde. Depuis la table d’orientation installée à proximité du grand parking de La Molière, vue panoramique sur les massifs de Belledonne et du Taillefer pris dans la brume. Prendre ensuite un sentier descendant fortement vers ‘Carrières’, qui coupe plus bas la piste forestière des Feneys, rejoint les Pichières en contrebas ; suivre alors un bon sentier qui descend sur de beaux lacets bien dessinés dans la pente très raide d’une jolie forêt ; arriver dans les alpages de Villeneuve. Au panneau ‘Villeneuve’ (1106 m), continuer à droite la piste forestière pour terminer la boucle au panneau ‘Les Ronins’ et enfin suivre la petite route blanche qui ramène le groupe au point de départ. Commentaires : Superbe randonnée à travers des paysages variés faite principalement en sous bois, ce qui a été très apprécié par les randonneurs en cette journée de canicule dans les environs de Grenoble. Le parcours est bien balisé, jaune et vert, jusqu’aux alpages de Plénouze ; il est ensuite dessiné en tirets sur la carte IGN jusqu’au carrefour avec le GR9 et à nouveau balisé de façon fantaisiste par des spéléologues avec des ficelles et des cairns jusqu’au Gouffre Berger. Le retour est également balisé en traits vert et jaune après la reprise du GR9. Au départ du hameau des Ronins à Autrans, une large piste forestière très raide se poursuit par un sentier assez pentu qui atteint les alpages de Plénouze très verts où croissent de nombreux chardons dévorés par des coléoptères [observer la couleur de leurs ailes rigides appelées élytres : ici vert-noir avec des taches blanches (2 rangées symétriques) et recouverts de poils de chaque côté. Il s'agit probablement de la cétoine dorée, fréquente sur les fleurs comme celles du Chardon commun en été]. La randonnée continue alors sur des sentiers plus aventureux au milieu d’une végétation sauvage et traverse les lapiaz typiques du Vercors avant de rejoindre le site exceptionnel, mondialement connu des spéléologues, du Gouffre Berger. Le retour par un passage intéressant au puits des Ecritures vers le plateau de La Molière est magnifique. La descente finale se fait tranquillement sur de bons sentiers dans la forêt puis près des alpages. Randonnée très intéressante avec la visite de deux belles curiosités géologiques : le Gouffre Berger et le Puits aux Ecritures. (Voir les explications apportées lors de la randonnée GV du 10 août 2017 sur ces sites). Depuis 2016, le réseau du gouffre Berger possède onze entrées et se développe sur environ trente-sept kilomètres. Les grottes des "Cuves de Sassenage" par lesquelles ressortent beaucoup des eaux infiltrées dans les fissures et gouffres du karst urgonien provenant du plateau de Sornin sont formées de calcaire sénonien affleurant qui présente des fossiles d'organismes. Comme d’habitude, le pique-nique est très convivial. Il a débuté par le pastis de Dédé accompagné des biscuits salés de Jackie. Il s’est agréablement terminé par la distribution de gaufrettes apportées par Noëlle, de navettes provençales offertes par Anne-Marie, du gâteau aux poires confectionné par Colette, du café de Manu et des digestifs de Maria et d’Edith et peut être d’autres gourmandises dont j’ai oublié le nom des sympathiques randonneurs qui les ont offertes. Un grand merci à Dédé qui a proposé cette sortie ‘pommatoire’ selon son expression et quelque peu aventureuse dans les environs du Gouffre Berger et à tous les randonneurs qui l’ont suivi pour découvrir ce circuit qui s’est avéré très intéressant.
Trace GPS enregistrée et reportée en vert sur une carte openrunner et profil altimétrique du circuit
Puits de descente du Gouffre Berger. Des cordes fixes semblent installées en permanence (
Photos (cliquer sur chaque photo pour agrandissement et légende) + photos de Noëlle + photos de Dédé + diaporama d’Edith
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