Envie d’un bol d’air pur ! Envie de vous évader ! Venez randonner avec la GV de Vizille.

 

 

 

LA ROUTE DU TRAM

2ème jour : jeudi 11 Avril 2019

Départ : Dionay 484 m

Point culminant : 630 m

Dénivelée : 192 m

Distance : 8,8 Km

Carte IGN : 3135O

Itinéraire : De la place de la mairie, prendre direction est jusqu’à l’embranchement de l’ancienne voie du tram. Suivre cette voie jusqu’à la Chapelle Rodon. Descendre Sud-ouest jusqu’à « Le cul de Perrette » et remonter jusqu’à Dionay.

Commentaires :

Il est 8 h 00, nous commençons par un petit-déjeuner IMPERIAL !  qui nous fait oublier le temps couvert et bas.

Nous mettons nos bagages et nos fromages dans les voitures (heureusement le temps est frais) car nous devons aller à Dionay, début de la balade sur le chemin du tram qui allait de Lyon à Roybon au début du 20e siècle. Nous faisons une photo de groupe à l’entrée et à la sortie du tunnel. La balade est douce entre les champs de coucous et les merisiers en fleurs. Nous retrouvons Marie qui nous amène le pique-nique à la Chapelle Rodon. Tout est installé lorsque nous arrivons, sangria et punch y compris !

Le temps est toujours couvert et bas, mais réchauffé par…. Voir fin du paragraphe ci-dessus !

Nous disons au revoir à Marie avant de repartir sur Dionay par le « cul de Perrette » !

Nous reprenons les voitures pour St Antoine l’Abbaye, ses musées, son jardin des simples et son bistroquet où nous prenons tous une boisson chaude. Nous nous disons au revoir et allons affronter le bouchon de Grenoble, cette fois il est bien là et quelques gouttes de pluie à l’arrivée sur Vizille.

Cette 1ère escapade a enchanté les participants qui se sont déjà renseignés sur la prochaine.

Merci à tous pour votre bonne humeur, à Bernard de son initiative et à Marie pour son dévouement.

 

Le château de l’Arthaudière

 

L'Arthaudière est, à l'origine, une maison forte fondée au Moyen-Age qui a vu se succéder trois familles : les Arthaud, les de La Porte et les de Marcieu.

Les Arthaud étant les premiers propriétaires de la maison forte, le château en hérite son nom. Période : XIII° siècle jusqu'au début du XVI° siècle.

Vint ensuite la famille de La Porte. Période : XVI° siècle jusqu'au XIX° siècle.

Il aura fallu cinq cents ans à la famille de La Porte pour donner au château l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui.

Cinq siècles pour transformer, à mesure que grandissait leur fortune, la modeste maison forte de l'Arthaudière en un château prestigieux.

Durant ces cinq siècles ils s'illustrèrent au service de la royauté qui salua à plusieurs reprises leurs actes et leur courage. Ils furent récompensés par Louis XV qui éleva leurs terres au rang de marquisat en 1729.

Cinq siècles pour devenir l'une des familles les plus influentes du Dauphiné, pour que leur dernier membre, Joseph Nicolas de La Porte, puisse se prévaloir des titres de marquis, maréchal de camp, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de l'Epée de Suède, de Saint-Maurice et de Saint-Lazare en Piémont.

Puis vint la famille de Marcieu du milieu XIX° siècle jusqu'à la fin du XIX° siècle.

En 1893 le château fut vendu à Monsieur Cote, un banquier Lyonnais, qui a fait construire la rehausse en brique de la tour.

Les propriétaires se sont ensuite succédés

 Depuis la fin du XIX° siècle, plusieurs événements malheureux ont dénaturé l'aspect de l'Arthaudière : surélévation discutable de la tour ronde, et surtout, incendie de l'aile orientale en 1952.

Il fut acheté par la mairie de Saint-Bonnet dans les années 90 et classé Monument historique en 1991. Actuellement il  est en pleine restauration.

 

Eglise Saint Christophe de Montmiral

 

L’église Saint-Christophe appartenait au chapitre de Saint-Barnard de Romans depuis le Xème siècle. L’église est la seule partie subsistante du prieuré élevé au XIIème siècle par les chanoines réguliers de Montmiral. On pouvait encore voir en 1859 le cloître, qui fut démoli pour fournir des matériaux de construction. Elle a été incendiée pendant les guerres de Religion et a perdu ses voûtes. Elle est construite sur un plan en croix latine, bien orienté, avec une abside semi-circulaire à l’intérieur et polygonale à l’extérieur. Deux collatéraux ont été ajoutés après 1900. Un clocher massif, allégé en sa partie supérieure par des baies jumelées en plein cintre, se dresse sur la croisée du transept. L’intérieur du chœur est orné de trois arcatures aveugles accompagnées de quatre colonnettes à chapiteaux romans. On ne s’étonnera pas que cette architecture rappelle, d’une manière rustique, les monuments de Vienne.

Les parties romanes de l’édifice – inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques –, et tout particulièrement le clocher, se dégradaient assez rapidement, et des travaux urgents ont dû être entrepris par la commune. Il s’agissait principalement de revoir toitures et charpentes. La Sauvegarde de l’Art français a versé une subvention de 50 000 F.   Avec son clocher et son abside du 11e siècle classés au titre des Monuments historiques en 1927, l’église Saint-Christophe de Montmiral présente une architecture originale, entre moyen âge et XIXe siècle. Cette église possède un décor peint réalisé entre 1900 et 1909 qui fut également inscrit en 1988.

 

Merci à Jacqueline Hu. et Monique pour le compte rendu de cette belle escapade. Un grand merci à Bernard Hu. qui a pris l’initiative de proposer une escapade de deux jours dans la Drôme.

 

 

Trace GPS du circuit enregistrée par Bernard Hu. et reportée sur une carte openrunner et le profil altimétrique du parcours

Diaporama avec les photos d’Odile + diaporama avec les photos d’Edith

Photo d’Odile