Envie d’un bol d’air pur ! Envie de vous évader ! Venez randonner avec la GV de Vizille.

 

Le refuge de Chabournéou  (2020 m)

 

Date de la sortie : 18 Septembre 2007

Départ de la balade : Refuge de Vallonpierre

Dénivelé : 720 m en montée et 480 m en descente + petite extension pour quelques randonneurs 400 m

 Durée de la balade : 3 h 30 ou 4 h 30

Distance : 8 Km ou 14 Km
Cartographie :

Itinéraire :

Du refuge de Vallonpierre, nos organisateurs avaient prévu la traversée sous le Sirac par le sentier balcon ; en raison des mauvaises conditions météorologiques, abandon de ce projet. Comme la pluie ne cesse de tomber depuis lundi soir, nos accompagnateurs décident de reprendre le GR54 pour redescendre jusqu’à la bifurcation à 1521 m entre les directions des deux refuges (Vallonpierre et Chabournéou). Nous prenons ensuite la montée par le sentier du Ministre jusqu’au refuge de Chabournéou. Le sentier tourne doucement au pied de la montagne de Baume Rousse puis il suit par sa droite le Clos Civier au bout duquel notre cortège de pèlerins pénitents, bien emmitouflés sous leur cape de pluie, traverse le torrent de Chabournéou puis grimpe jusqu’au refuge au milieu de myrtilles sur un sentier transformé en ruisseau avant un dernier raidillon avec quelques lacets qui débouche sur le promontoire où est perché le refuge de Chabournéou. Tout le groupe se hâte pour arriver au plus vite. Ce bâtiment, un peu rustique, perché comme une sentinelle sur son rocher à 2020 m domine le Clot Civier. Une nouvelle fois, Jean-Paul court poser son sac à dos au refuge et redescend récupérer le sac à dos de quelqu’un qui a de grosses difficultés à marcher.

Arrivée au refuge ouvert mais pas de gardien. Tout le groupe est copieusement trempé : capes de pluie et chaussures mouillées laissées dans l’entrée du refuge pour chausser des sabots en caoutchouc. Séchage des vêtements un peu partout dans le refuge. Pas de chauffage (pas de poêle dans ce refuge) donc buée sur les vitres des fenêtres et séchage peu efficace des vêtements. Déjeuner avec repas tiré des sacs. Ceux qui avaient pris un casse croûte au refuge de Vallonpierre ont déjeuné sobrement : une mini-salade, un mars, une crème Mont Blanc au chocolat et un petit morceau de fromage, (merci à Myriam qui s’est vraiment montrée très généreuse avec nous. Elle voulait sans doute que nous ne mangions pas trop pour mieux apprécier le dîner préparé par les deux gardiens du refuge de Chabournéou). Comme la pluie ne cesse pas, il n’est pas question d’extension de balades l’après midi. Les parties de belotes ou de mikados très acharnées s’enchaînent alors toute l’après midi. En fait, chacun masque son inquiétude devant l’absence des gardiens. Vers 16 h environ, nos deux gardiens Fabien et Thierry en short et T-shirt, chaleureux et athlétiques, chargés de vivres frais, arrivent tout sourire au refuge. Soupir de soulagement général. Ils proposent aussitôt vin chaud, chocolat ou tisane. Ils se mettent immédiatement au travail dans la cuisine et très rapidement une bonne odeur se répand dans le refuge. Tout le monde est rassuré.

Le soleil fait une courte apparition vers 15 h 30 : René, Gérard et Monique partent alors en direction du glacier du Surette. Gérard regrette de ne pas avoir pris son appareil photos alors que tous trois profitent d’éclaircies extraordinaires. Pendant ce temps, quelques randonneurs ont mis le nez dehors du refuge et font sécher leurs capes, vêtements et chaussures sur le toit des sanitaires du refuge.

Profitant d’une éclaircie, Chantal et Marie-Françoise, chaussées de sabots pas tout à fait adaptés à leur pointure (du 41 à la place de 38 et 39 décousus au talon pour du 40, donc échange de chaussures en cours de chemin), montent au-dessus du refuge le long du torrent de Chabournéou pour arriver finalement sur un replat d’où elles voient des marmottes couchées sur un gros rocher. Elles aperçoivent aussi les trois randonneurs de notre groupe qui redescendent d’un pas alerte du versant au-dessous du glacier du Surette. Comme une harde d’une trentaine de chamois a été aperçue par nos trois marcheurs, Chantal et les autres décident de revenir au refuge pour récupérer chaussures de marche et appareil photos avant de remonter voir les chamois. Malheureusement le brouillard est revenu de plus en plus épais ; le spectacle espéré n’est plus au rendez vous.

Retour au refuge pour le repas du soir : soupe aux légumes frais, lasagnes au thon, fromage et gâteau aux pommes avec vin rosé et vin rouge. Génépi et alcool du refuge circulent à la fin du dîner. Repas copieux et délicieux (l’inscription du refuge de Chabournéou dans les refuges gourmands n’est pas du tout usurpée…)

Refuge rustique mais très chaleureux, un peu dangereux pour le nez de Chantal. Pas d’eau chaude, une douche à l’eau glacée (peu d’amateurs ce jour là) et les toilettes à l’extérieur du refuge. Le lendemain matin, le petit déjeuner est servi dans la bonne humeur : du beurre avec de la confiture de myrtilles et de mirabelles, du miel et beaucoup de pain !!!, thé, café, lait ou chocolat à profusion…. Et le sourire et la disponibilité des gardiens par-dessus le marché. Un vrai plaisir avant de repartir pour le troisième jour de randonnée. Un généreux casse croûte est offert à ceux qui l’avaient réservé : deux grosses tranches de cake aux olives, terrine de chamois (nous pouvons le croire), des cornichons, du pain, une crème Mont Blanc au chocolat, deux tomates et un gros morceau de fromage.

 

 

Descente du refuge de Vallonpierre

Comme c’est bizarre, toutes les capes sont sorties aujourd’hui !!!

Que se passe-t-il ce matin ? Des extra terrestres un peu bossus sortent du refuge de Vallonpierre

Quel beau temps aujourd’hui !